Sonnet A

Je t’ai ouvert par mon cœur la porte de ton âme
Envahie depuis par notre souffrance partagée
Traumatisée soudain de ton absence éplorée
Animée du don de tes mots et de tristes larmes

Impatiente de nous revenir apaisée enfin
Malgré nos tristes colères prémisse aux calmants
Existante car enfin rescapée de sombres néants
Gardant pour toi mon amour ma flamme dans un couffin

Avec en mon cœur la perfide peur de te perdre
Regrettant de n’être si forte pour ne pas douter
Agité de l’attachement que nous n’aimons subir

Ne faudra-t-il point un jour finir par le détendre
Cruelle difficulté de t’aimer sans t’emprisonner
Et choisir de vivre au présent nos buts à venir