Paix et miséricorde

Il me reste encore de l’encre
Pour te dire que tu me manques
Même si mes larmes sont sèches
Elles n’effacent pas nos flèches

Avril révélé

Aux notes pathétiques, choisir le bon mot
Nul recherche d’affection pour sécher mes maux
Offrir un coeur sans limite par pur bonté
La vrai beauté est là, nulle ambiguïté

Profiter des temps cléments de fausse grandeur
Renoncer aux dieux, sublime reine d’effroyeur
Mais qui ne sait donner ne saura que mendier
Car de même torpeurs tu devras t’amodier

Avril Apaisé

Se laisser surprendre au matin
Oublier l’avenir incertain
Le meilleur est toujours à-venir
A pouvoir Aimer sans se retenir

Février éploré

J’ai ouvert par mon cœur la porte de ton âme
Envahie depuis de ta souffrance partagée
Traumatisée soudain de ton absence éplorée
Animée du don de tes mots et de tes larmes

Impatiente de pouvoir nous revenir apaisée enfin
Malgré nos colères ne comptant comme calmant
Existante car enfin rescapée de ce perfide néant

Janvier Silencieux

Quand la neige recouvre les larmes,
Quand le froid étourdi la peine,
Quand la nuit étouffe le silence
Il faut quoi qu’il arrive garder l’espoir

Décembre Funeste

Face aux tempêtes et clameurs du chaos
Tu restes mon ange pour me sauver la peau
Les années passent mais ton parfum me reste
Transformant en douceur distance funeste

Il y a des rencontres ne pouvant faner
Malgré une nuit d’hiver trainant sur l’année
Et de mes larmes en flammes vacillantes
Vint renaitre notre liaison délivrante